Comme prévu lors de notre dernier article de début d’année sur le financement à crédit des particuliers en 2018, la tendance est restée stable en terme de taux d’intérêts, ils sont toujours aussi bas.

Les taux des crédits à la consommation sont restés stables à des niveaux extrêmement bas puisque nous trouvons encore aujourd’hui des crédits consommations avec un taux annuel effectif global fixe à 0,9%.

Les taux des crédits immobiliers ont continué leur baisse durant ce premier semestre mais très faiblement comparé à l’année dernière, cela jusqu’à des taux d’environ 0,9% sur 15 ans, la concurrence entre les organismes de crédits étant également un facteur de baisse important. Ce dernier trimestre à vu les transactions immobilières baisser en volume, preuve que la baisse des taux s’est ralentie privant les acheteurs d’un pouvoir d’achat supplémentaire.

Pour cette fin d’année, hormis un évènement économique ou politique exceptionnel qui changerais la donne, il est peu probable que nous observions d’importants écarts sur les taux d’ici la fin de l’année. En revanche pour 2019 la situation est en train de changer avec les multiples déclarations de la Banque Centrale Européenne (BCE) qui dans le sillage de sa consœur la Réserve Fédérale (la FED) va réduire ses opérations de rachats obligataires sur les marchés ce qui mécaniquement devrait faire remonter petit à petit les taux d’intérêts. Vu l’ampleur inégalée à ce jour des opérations mises en place par la BCE depuis la crise de 2008, il est difficile de faire des prévisions quant à l’amplitude des hausses de taux à venir, mais mathématiquement la hausse prochaine est incontournable. De plus de l’autre coté de l’Atlantique les hausses de taux se succèdent depuis 2016, avec une légère accélération ces dernier temps du à une hausse de l’inflation. A cela il faut ajouter des incertitudes multiples sur le plan international, que ce soit les conflits armés ou la guerre des taxes à l’importation de Donald Trump, ce dernier évènement va s’il se concrétise réellement favoriser l’inflation et part conséquent d’autres hausses de taux.

Pour conclure ce bref aperçu de la situation dans le financement à crédit des particuliers, nous pouvons raisonnablement tabler sur une stabilité de l’offre d’ici la fin de l’année et le début de l’année prochaine. en revanche la suite est plus incertaine et une hausse de taux sera beaucoup plus probable au vu des éléments de la situation économique actuelle.